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La forge de la Rouaudière

 

La forge est indépendante de l'habitation principale.

Sur une surface de 40 m², elle donne sur la facade sud. Nous avons fait installer une fenêtre et une porte fenêtre (en bois avec double vitrage) pour renforcer les vieux volets en bois existants. 

 

Les annexes offrent une belle surface avec de nombreuses possibilités.

Au dessus de la forge un grenier servait de lieu de stocage. La charpente traditionnelle est en chêne. Le sol est pavé de tomettes, la surface est d'environ 38 m².

La maison a été acheté en octobre 1933 par M. Georges Jean Marie POINTEAU et son épouse Odette MACQUAIRE. Forgeron à Senonnes il a donc transféré son activité à La Rouaudière pendant plus d'une vingtaine d'années. 

Pendant 60 ans le temps s'est figé dans la forge. Les outils sont restés à leur place, les machines se sont arrêtées, le foyer a refroidi.

 

Plusieurs machines étaient électriques. Les moteurs fonctionnaient en triphasé 380 v. 

Sur la photo on peut voir un marteau pilon Vernet en parfait état.

De part et d'autre du foyer un système de soufflerie, manuel et électrique qui permettait de chauffer de 500 à 1500°.

 Pendant la guerre le forgeron avait caché son fusil dans l'immense soufflet de la forge (c'est une anecdote de la petite fille du forgeron).

Cette superbe perceuse à colonne actionnée par un moteur électrique était couplée à une meule (Lucien Aubert machines outils de NANTES). Un ingénieux système permettait de descendre automatiquement le mandrin après plusieur tours.

Evidemment dans une forge on trouve toujours une enclume, bien pratique dans certaines occasions. Promis celle-ci ne servira jamais "de support à pots de fleurs".

De plus cette enclume permet l'utilisation "d'outils d'enclume".

 

 

Aujourd'hui toutes ces machines vont retrouver une seconde vie. Elles ont été cédées à des passionnés de forge.

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